dimanche 28 février 2016

Le gardien de la Source de Vanessa Terral

Pygmalion, 13 janvier 2016 - Grand Format 394 pages
Disponible en eBook


Puis elle le vit. L’individu qui l’observait se tenait en retrait, à l’opposé de la pièce. Il ne cherchait pas à se fondre dans l’assemblée des gens bien nés. D’ailleurs, ceux-ci l’évitaient. C’était presque imperceptible, mais le flot des civilités s’écartait de lui dans une valse consommée. »
En cet été 1814, Marie-Constance de Varages, marquise du bourg d’Allemagne, et son héritière, Anne-Hélène, sont conviées au bal du comte de Forcalquier. Si une telle invitation ne se refuse pas, la marquise est inquiète. Quelques mois auparavant, sa fille a souffert d’un mal funeste et été sauvée in extremis. Depuis, elle n’est plus tout à fait la même…
Quelle est donc cette ombre qui plane sur Anne-Hélène ? Et pourquoi le mystérieux Lazare, baron d’Oppedette, semble-t-il soudain subjugué par la jeune débutante ?

**Merci à Fanny et aux Éditions Pygmalion pour ce roman**

Malgré la sublime couverture, j'ai longtemps hésité à prendre ce roman. Si le résumé est intriguant et que ce côté mystérieux et fantastique me plaise bien, l"époque du récit m'a aussi freinée. 
J'avais peur d'un style trop convenu et de phrases ampoulées, et malheureusement mes craintes étaient fondées. 

Anne-Hèlène, fille de la marquise du bourg d'Allemagne, alors qu'elle se remet tout juste d'un mal bien étrange qui a bien failli la tuer, fait la connaissance, lors d'un bal, d'un curieux personnage : Lazar, baron d'Oppedette... un homme nimbé de mystères.

Ce voile de ténèbres qui plane tout du long du récit pique notre curiosité et donne envie d'en connaître plus. L'auteur distille la juste dose d'informations pour  nous captiver et nous pousser à lire toujours un peu plus. C'est vraiment le gros point fort du récit. Même sans apprécier pleinement ma lecture, je voulais découvrir les secrets du Gardien de la Source. 

Les personnages, quant à eux, sont bien travaillés. Toutefois, bien que sympathiques, ils m'ont tout de même paru distants et n'ont pas réussi à toucher mon cœur. 

Après vient l'écriture. Vanessa Terral a une très belle plume, je ne remets pas ça en cause. Elle a du talent et le démontre dans ce roman. Seulement, ce style guindé et soutenu n'est pas pour moi. Les expressions se fondent parfaitement à l'époque et le vocabulaire est recherché et se calque, là aussi, parfaitement aux personnages qu'elle a créés. 
Mais à lire, je trouve cela épuisant. Je préfère une écriture plus familière et fluide. Ici, j'ai dû relire plusieurs  fois certains passages pour en saisir le sens. 
Forcément, après cela, le reste du récit, la trame, l'intrigue, etc... tout perd de son charme et la lecture devient laborieuse.

En bref ? Le gardien de la Source trouvera facilement son public même si je n'en fais pas partie.


1 commentaire:

  1. Je suis d'accord avec toi, les plus trop "j'en fais trop patati patata" c'est super long à lire et épuisant comme tu le dis
    du coup même la couverture est très très belle je ne pense pas le lire :/

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