samedi 1 octobre 2016

Sur la ligne T3 Sur l'autre rive de Bridget Page

 Auto éditions, 10 septembre 2016, 212 pages, disponible au format papier et numérique







Pour Emma Adam comme pour Constant Marceau, il y a un avant et un après.
Rien ne sera jamais plus pareil désormais. Il faut faire le deuil définitif de ce qui a été et accepter de risquer un pas vers un avenir encore bien incertain.
C’est le difficile travail sur eux-mêmes que vont mener nos deux héros, en s’isolant loin de tout et de tous, en quête d’une dernière chance.
Loin des lourds traitements thérapeutiques imposés à Emma, simplement armés de leur amour, ils tenteront de faire face au démon, soudés, indissociables.
Constamment sur le fil du rasoir, Emma livrera un courageux combat pour sa survie, mais également pour son nouveau couple. Car, elle en est certaine, Constant est son avenir. Pour lui, elle affrontera son pire cauchemar : le diable en personne, Stanislas Collignon.
Entre désespoir et passion, ce dernier tome nous entraîne dans la spirale d’un pari amoureux insensé : transcender le mal lui-même.  




Merci à Bridget pour ce service presse

Dans ce dernier tome, nous sommes confrontés dans les premiers chapitres au mea-culpa, aux regrets et remords de Constant, de la mère et du père d'Emma pour n'avoir pas su ou pu aider la jeune femme.


Emma, à la fin du second tome, se trouvait dans une bien périlleuse situation. 
Son délire, son mal-être la poussent à s'infliger une punition de chaque instant parce qu'elle est toujours en vie, parce qu'elle a tué Stan, parce qu'elle aime Constant, parce que ... parce que ...

Elle se mûre elle-même dans cette prison que son subconscient à créer spécialement pour elle. Elle y subit, nuit après nuit, et avec une certaine résignation/fascination, les sévices corporels et mentaux perpétrés par Stan/Emma.
En effet, on ne peut plus parler de deux personnes distinctes Stan d'un côté et Emma de l'autre car tout ce que Stan inflige à Emma, c'est elle-même qui se le fait.

J'avoue qu'à la longue, j'ai trouvé lassant ces face à face Stan/Emma. J'ai eu beaucoup de mal à compatir (par moment) au calvaire de la jeune femme. J'ai eu envie, plus d'une fois de la secouer que de la plaindre !
Pas évident de se mettre à sa place et d'essayer de comprendre comment l'on peut, à ce point, se torturer, s'auto-mutiler pour une chose dont on n'est pas responsable et d'être tout à la fois victime et bourreau.
Mais ce qui est certain, c'est qu'Emma renferme en elle une terrible souffrance.


Les deux amants vont devoir lutter pour reconstruire, centimètre par centimètre, l'esprit tourmenté d'Emma.
Pas facile, car au cours de cette thérapie "maison" où Constant mise tout sur son amour pour Emma pour la sortir de ce gouffre, ils avancent de deux pas pour en reculer de trois.
Et alors que l'on croit, enfin, le combat gagné, tout est de nouveau remis en question !

Si vous pensiez que ce troisième et dernier volet allait tout remettre en ordre et vous emmener au pays des Bisounours, ce n'est pas le cas. 
Attendez-vous à vivre encore de terribles événements mais au bout du tunnel, apparaitra finalement une lueur d'espoir bien méritée pour Emma et Constant.

Cette trilogie nous a fait vivre la longue reconstruction d'un être écorché vif et nous a emportés  au coeur d'un ensemble d'émotions très intenses : du désespoir le plus profond, de la douleur et du chagrin intolérables, de la culpabilité en passant par l'amour et l'espoir.







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Découvrez les chroniques des tomes précédents en cliquant sur les covers
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