samedi 9 juin 2018

La manufacture des histoires de Luc Fivet

Baker Street éditions, 24 mai 2018, 320 pages, disponible au format papier






Dans ce récit qui oscille entre thriller, roman initiatique et satire sociale, un écrivain multi-refusé cherche à pénétrer les arcanes de la Manufacture des histoires, ce lieu mythique où il rencontrera enfin reconnaissance, gloire et fortune.

Cette quête, traversée par un souffle d'humour et de parodie, sera truffée de pièges et de révélations. On y croisera des personnages aussi étonnants qu'un vendeur de machines à écrire, un marabout accoucheur d'histoires, les fantômes de la Beat Generation, des fanatiques obsédés par le Volume et même la nouvelle Shéhérazade, perdue parmi les flots de sans histoire fixe qui peuplent les rues.

C'est en mettant sa plume au service de quelques hommes de pouvoir sans scrupules qu'il connaîtra le succès et ses conséquences extravagantes.

Roman de notre temps, La Manufacture des histoires raconte avant tout la lutte de ceux qui veulent continuer d'écrire leur propre histoire contre ceux qui veulent dicter l'histoire des hommes à leur place.  


Nous suivons le parcours d'un écrivain, auteur d'un certain nombre de romans qu'il a envoyés à de nombreuses maisons d'éditions dans l'espoir de se faire publier mais en vain !

Il faut dire que dans un monde où les mots sont délaissés au profit des chiffres et que ce n'est plus le contenu d'un livre qui compte mais ce qu'il peut rapporter, notre ami a beau avoir beaucoup de talent, ce n'est pas cela qui compte.
Il comprend petit à petit que l'on ne peut même plus écrire sa propre vie mais en vivre une, dictée par d'autres, ceux du "Dedans" : des célébrités, des gens qui "comptent" dans les hautes sphères de la société.
Alors lui qui vient du "Dehors" décide d'offrir ses mots et son talent pour les manipuler à ceux du "Dedans" qui en sont dépourvus.
Mais notre ami veut changer les choses et dénoncer cette société qui ne crée pas seulement des SDF mais aussi des SHF (Sans Histoire Fixe)

 Ce roman n'est pas s'en rappeler la dure loi du monde de l'édition que vivent chaque jour des auteurs, de talent, avec de bons romans mais qui ne sont peut-être pas dans l'air du temps, dans le courant de la mode car même dans les livres, il y a un effet de mode !

Mais je n'irai pas plus loin dans ma chronique car je n'ai malheureusement pas fini la lecture de ce roman.

Le livre m'a été envoyé spontanément par la maison d'éditions et je dois reconnaitre qu'il n'entrait pas du tout dans le cadre de mes lectures habituelles mais comme je l'avais reçu, je me suis fait un devoir de le lire mais je n'ai pas accroché.
J'en ai pourtant lu un peu plus de 200 pages en me disant :

Allez ! Accroche-toi ! Tu vas finir par l'apprécier !

Mais je n'ai pas eu le déclic, la petite étincelle qui font que l'on finit par se laisser emporter par l'histoire. 
Je suis passée complètement à côté de l'intrigue et n'ai saisi qu'à demi le message qu'a voulu faire passer l'auteur.
L'écriture du roman et l'intrigue n'ont strictement rien à voir dans mon abandon, ils ne me correspondent tout simplement pas !

Et c'est la mort dans l'âme - car j'ai horreur de ça - que j'ai refermé ce roman sans l'avoir fini !







https://editionsbakerstreet.com/2018/05/24/la-manufacture-des-histoires/


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