mardi 22 décembre 2015

N'oublie pas mon petit soulier de Gabriel Katz

Éditions du Masque, 14 octobre 2015 - Grand Format 285 pages
(disponible en eBook)


Benjamin Varenne, un beau gosse acteur raté ou plutôt qui n’a pas encore percé, enchaîne les castings foireux et les jobs alimentaires. Pendant la période des fêtes, il fait office de Père Noël au Printemps. Débarque une petite bombe aux longs cheveux, encadrée de deux gardes du corps. Elle minaude ouvertement et exige un selfie avec le Père Noël.
De fil en aiguille, le Père Noël se retrouve dans le lit de la belle, dans un luxueux appartement du XVIe, les gardes du corps sagement parqués dans le salon. Avant de s'endormir, la princesse le prévient : il doit mettre son réveil à 6 heures et disparaître. Manque de chance, le portable n'a plus de batterie. Et Benjamin émerge trop tard. Il tombe nez à nez avec une mamie revêche qui l'insulte dans une langue inconnue - genre pays de l'est- en le braquant avec un énorme pistolet. S'ensuit un règlement de comptes de gangsters et notre Père Noël, paniqué, n’a d’autre choix que de fuir. Car la mamie flingueuse est en fait la mère du petit ami officiel, un caïd albanais qui va tout faire pour se venger selon le principe albanais du kanun.


Teaser du livre :


**Merci Antoinette et aux Éditions le Masque pour ce roman**

Voilà un titre tout à fait approprié en cette période de Noël. N'oublie pas mon petit soulier est un polar loufoque teinté d'un humour acéré et piquant. 

Fiche de Benjamin Varenne : 
► Héros et narrateur de ce récit.
Profession : "Jeune comédien" en devenir... ou pas, puisque Benjamin est un loser, qui rate tout ce qu'il entreprend et n'a jamais percé en tant qu'acteur. 
Caractéristiques : 35 ans. 1m75 (petit oui, mais son physique compense). Hyper bogoss, même avec sa grosse polaire, il en jette. Toutes les nanas craquent sur son minois de séducteur. 
Sinon, c'est un égoïste, égocentrique, sûr de lui, qui possède un humour vaseux. Il est intelligent, mais long à la détente... 
Signe particulier : En dehors de son statut de loser, Benjamin est un coureur de jupons invétéré, il aime avoir ce qu'il n'a pas... il a besoin de toutes les cueillir, persuadé que celle qui lui échappe sera  forcément la plus savoureuse.
Situation actuelle : Se retrouve, pour les fêtes, à endosser le rôle du Père-Noël dans la galerie du Printemps. Un boulot comme un autre (ou pas), histoire de mettre du beurre dans les épinards, même si pour cela il doit supporter le calvaire que sont les enfants. 

Fiche de Victoire Mercier : 
►Héroïne du récit.
Profession : Faire les boutiques et dépenser de l'argent. Comment ça ? Ce n'est pas une profession ?!
Caractéristiques : 24 ans. Joli brin de fille, habillée comme une gravure de mode (fourrure y compris !). Se passionne pour les arts et plus précisément, la peinture. 
Sinon, c'est une emmerdeuse de service, une chieuse, capricieuse et égocentrique, bref, c'est une connasse ! (il faut dire les choses comme elles sont !)
Signe particulier : Aime le luxe, l'argent, le luxe et... l'argent. Vénale, elle ? Oui, complètement.
Situation actuelle : Maquée à un mafieux libanais, mais oups, faut pas le dire... surtout quand on est aussi infidèle qu'elle !

Alors que benjamin se donne à fond dans son nouveau rôle de Père Noël :
-Il est où ton traîneau ? 
- Je l'ai laissé dehors.
- Mais pourquoiiiiii ? 
Je ne sais pas si c'est son prénom en noir et blanc  qui le rend plus con que les autres, mais il m'a inondé de postillons, tiré la capuche et maintenant il me balance des coups de pied dans les jambes. 
- Parce qu'il n'y a pas la place, ici, et puis les rennes, quand il y a trop de monde, ils ont peur. 
- Pourquoi ils ont peur ? 
- À cause du bruit.  Ils ne sont pas habitués. 
- Pourquoi ils sont pas habitués ? 
- Parce qu'ils vivent au pôle nord. Il n'y a personne au pôle nord. 
- Et ils sont où ? 
Je répondrais bien "dans ton cul", mais j'ai besoin de ce job. 
Tout un métier, hein ?
Bref, alors qu'il doit supporter une horde de gamins, il croise la fille. Une pimbêche, certes, mais il doit absolument se la faire ! Elle lui a tapé directement dans l'œil ! Et maintenant, il la lui faut... coûte que coûte, quitte à perdre son job de Père-Noël. 

Benjamin fait donc ce qu'il sait faire le mieux et drague sa belle inconnue qui pue le fric : Victoire.
Bien mal lui en a pris...
Car dans l'histoire, il y a pas que son job qu'il risque de perdre ! 
Benjamin est loin d'imaginer que cette relation va lui faire jouer le rôle de sa vie... le rôle pour sa vie... 

Cette histoire complètement barrée nous entraîne dans une  incroyable course-poursuite : fusillade, meurtres, guet-apens, vendetta, rien ne sera épargné à notre héros. 
Le bouledogue, qui n'est pas du genre à se laisser abattre par un petit coup de porte, se met à tirer partout, et comme il est tombé sur le dos, les balles fusent au hasard. Un morceau de plafond me tombe sur la tête - petit, le morceau -, une lampe de chevet éclate, un oreiller crache une gerbe de plumes.
- Couche-toi ! lance David d'une voix étonnamment calme, mais je reste debout au milieu de la pièce, pétrifié comme un con. 
Il doit y avoir un dieu pour les cons, puisque les balles sifflent autour de moi sans que j'en prenne une seule. Plafonnier, minibar, téléphone, il en met partout sauf sur moi. Furieux, il aboie quelque chose dans sa langue, un mot qui sonne comme "quiche", et sur le coup on ne peut pas lui donner tort. 

Ce petit roman se dévore d'une traite. Riche en actions et rebondissements, nous n'avons pas une minute de répit. C'est rythmé, burlesque, avec des personnages hauts en couleur !
Les héros et les situations sont un poil caricaturaux, mais ça marche et on se prend vite au jeu. 
J'ai beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que la recommander.
Ce livre est un service-presse de :


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