lundi 1 février 2016

Fake, Fake, Fake ! de Zoë Beck

Milan, Collection Macadam - 06 janvier 2015 - Grand Format 217 pages



Un prénom pourri, des chaussures taille 49, pas un poil sur le torse et des parents bobos artistes : Edvard, 14 ans, est mal parti pour séduire Constance. D'autant qu'au collège, Henk et sa bande de gros bras ne le lâchent pas. Alors, sur Facebook, Edvard devient Jason, Américain en voyage scolaire. Jason, le double rêvé et parfait... Constance mord à l'hameçon. De mensonge en mensonge, les demandes d'amis explosent, et la machine s'emballe...

**Merci à Élodie et la Collection Macadam pour ce roman**


Edvard a 14 ans. Il dépasse tous les élèves de sa classe d'une bonne tête et chausse du 49 ! Malheureusement pour lui, sa croissance n'est pas en symbiose avec le reste... c'est-à-dire, qu'il n'a toujours pas mué, gardant une voix de jeune de fille et, pire que tout pour lui, il n'a pas de poils au torse... le signe absolu de la virilité ! 
Résultat, Edvard est mal dans sa peau et pour draguer, ne pas s'estimer soi-même, limite nettement ses chances... surtout auprès de la belle Constance dont il est amoureux.

C'est comme ça que lui est venu l'idée de se créer un faux profil Facebook. Edvard devient alors Jason. Il n'est plus allemand, mais américain. Il n'a plus 14 ans, mais 16 ans. Il n'est plus un loser, mais un bogoss, cool et plein d'amis.
À travers son nouveau profil, il peut parler à Constance et tout savoir sur elle. Mais quand il se rend compte que les choses vont trop loin, il souhaite faire marche arrière... sauf qu'une fois la machine lancée, il ne contrôle plus rien et tout lui échappe en prenant une ampleur inimaginable...

Fake, Fake, Fake ! est un roman très court qui se lit bien et vraiment très vite.
Si j'ai trouvé l'histoire sympathique et le récit plutôt agréable dans son ensemble, je n'ai pas été transcendée pour autant. 
C'est bien trop jeunesse pour moi et en le lisant, je me suis sentie vieille, or... je déteste me sentir vieille ! Edvard m'a pas mal agacée avec ses poils. C'est tellement puéril, je trouve. J'espère sincèrement que mon fils au même âge aura autre chose à penser qu'à ses foutus poils lol. 

 Fake, Fake, Fake ! cible un lectorat jeune et trouvera facilement leurs faveurs, je n'en doute pas ;) 


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