dimanche 15 juillet 2018

Meg, en eaux troubles de Steve Alten

Pygmalion, 4 juillet 2018 - Grand Format 384 pages
Disponible en eBook


À la fin du Pliocène s éteint le plus gros et le plus féroce prédateur de toute l histoire : le Carcharodon megalodon. Dix-huit mètres de long pour vingt tonnes, l ancêtre des grands requins blancs a dominé la chaîne alimentaire marine pendant des millions d années. De nos jours, en Californie, le professeur Jonas Taylor, paléobiologiste et ancien pilote de submersible pour la Navy, tente en vain d oublier sa dernière plongée. Il ne peut effacer de sa mémoire ce qu il a cru voir, ce qui a causé la mort de deux hommes, ce qui a ruiné sa carrière militaire : la tête du monstre, triangulaire, horrifiante, et son étrange éclat luminescent. Lors d une conférence, il défend sa théorie : les megs peupleraient toujours les profondeurs. Ridiculisé par ses pairs, seule une descente dans la fosse des Mariannes pourrait prouver ses dires. Mais réussira-t-il à s échapper une nouvelle fois du gouffre de l enfer?

 À l'occasion de sa sortie cinématographique le 22 août prochain, les éditions Pygmalion ont réédité le premier volet de la série à succès Meg de Steve Alten. Réécrit et modernisé pour l'occasion. 
Ne connaissant pas la première édition, je ne saurai dire ce qui a changé ou pas. Ce n'est pas vraiment le style de lecture que je lis habituellement, mais en phobique des Dents de la mer (j'ai eu peur pendant des années qu'un requin ne jaillisse du trou des toilettes lorsque je faisais pipi à cause du film...), je voulais donc me lancer un défi.
Alors parlons tout d'abord un peu de Meg, qui est-elle ?

Meg, c'est un  Carcharodon Megalodon, l'ancêtre du requin. Le plus grand prédateur de la préhistoire. Le requin blanc à côté, c'est mini pouce. Pour vous faire une idée, voici quelques images :

Sa bouche, capable d'avaler 5 hommes d'un coup...


Ses dents, qui feraient passer celles d'un requin blanc pour de gentilles incisives inoffensives

Et enfin une représentation de ce qu'il serait dans nos eaux


Comme vous le voyez, c'est... une machine à tuer. Et là, on se réjouit que cette espèce ne soit plus que fossile. Sauf qu'il existe une dépression à l'est des Philippines, la plus grande connue au monde, profonde de 11 km et longue de 2500 km. Dans ces profondeurs, un courant tropical gît sous une couche d'eau glacée de plusieurs kilomètres d'épaisseur. Idéale pour enfermer un Megalodon pendant des millions d'années... 
Jonas Taylor, lui, en est convaincu. Il y a sept ans, lors d'une descente en submersible dans la fosse, il a cru apercevoir ce monstre. Depuis, il en a fait une véritable obsession. De nos jours, décrédibilisé par ses pairs, sa carrière ruinée, il va avoir l'occasion de prouver à tous qu'il ne mentait pas en descendant à nouveau dans la fosse et en affrontant ses peurs. Mais la vérité a un prix, sera-t-il prêt à le payer ?


Mon premier constat est qu'un livre n'a pas le même effet qu'un film. Même si j'ai beaucoup aimé l'histoire, il n'y a pas cette tension palpable accentuée par une musique bien flippante comme c'est le cas dans un film. Je n'ai pas sursauté et mon palpitant est resté plus ou moins sage. Néanmoins certaines scènes, troublantes de réalisme, m'ont quand même mis la pression. C'est un récit qui fait son petit effet, qui nous divertit et nous tient en haleine. Après, je n'ai pas cru à tout pour autant. J'ai trouvé certains événements clairement tirés par les cheveux. Comme pour les Dents de la mer d'ailleurs. C'est un peu gros, exagéré... Mais ça marche ! Je ne doute pas que l'adaptation cinématographique doit être spectaculaire ! Et les frissons ne doivent pas manquer.  Je la visionnerai - peut-être - une fois l'été passée (j'aimerais autant profiter de la mer sans paniquer). 

En bref ? Un roman qui ravira les amateurs du genre ! 


Et voici la BA du film 




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